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L’uniforme de l’étudiante-infirmière : « Du bon goût »

Dix-huit jeunes femmes posent pour une photo. Elles portent des capes d’infirmière fermées et sont dehors devant une clotûre. On peut voir l’ombre du photographe au sol.

La Classe de 1944 reçoit ses premières capes d’infirmières!

 

Une infirmière qui s’habille avec soin fait honneur à sa profession; un uniforme complet est une belle chose.

Margaret, Classe de 1947

Il existait des règlements stricts concernant l’apparence de l’infirmière en uniforme. Les étudiantes-infirmières n’étaient autorisées à porter leur uniforme complet que pendant les heures de travail ou les cours en salle de classe. De plus, on les mettait en garde contre les excès en matière de maquillage, de vernis à ongles, de parfum et de bijoux. Comme le manuel l’expliquait, ces choses n’étaient pas « de bon goût lorsqu’on portait son uniforme ».

L’uniforme de l’infirmière est très important. Il reflète son rang dans l’école, et l’infirmière a mérité le droit de le porter grâce à de longues heures de préparation soigneuse.

Margaret, Classe de 1947

Croquis d’une infirmière en uniforme, avec cape.

Croquis de la cape de l’étudiante-infirmière.

Lorsqu’elles faisaient le trajet entre la résidence pour étudiantes et l’hôpital, les étudiantes portaient une cape d’infirmière. Chaque école dessinait sa propre cape. Celle du Women’s College Hospital était faite de laine épaisse bleu marine avec une doublure rouge. Le nom de chaque étudiante était brodé en noir sur la doublure rouge, et les initiales W.C.H. apparaissaient en bleu pâle sur le col.

À la déception de nombreuses étudiantes, l’école a remplacé la cape d’infirmière par un imperméable beige plus pratique en 1968.

 

 

Écoutez Pat et Margaret, Classe de 1958, parler des règlements sur l’uniforme.

Clip audio avec transcription : Pat et Margaret parlent de leur uniforme.