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Tours pendables dans le parc

La plupart des rassemblements dans le parc municipal étaient planifiés, mais il y avait beaucoup d’événements spontanés et cocasses. C’était dans l’abri d’orchestre que beaucoup de gens se réunissaient pour toutes sortes d’activités dont certaines n’étaient pas si innocentes.

John Anderson qui a grandi à Aurora dans les années 1950 et 1960 se souvient de l’endroit.

Un super lieu de rassemblement où les ados se réunissaient, discutaient ou planifiaient des virées à bicyclette.

Photographie d’un mur en bois et en brique avec des graffiti à l’encre noire.

Graffitis sur l’abri d’orchestre, mars 2004.

L’abri d’orchestre était souvent la cible de graffitis. Plus difficile de  d’effacer un vandalisme plus spectaculaire,  surtout autour du nouveau mât ornant le parc municipal.

 

 

Photo en noir et blanc de deux jeunes garçons à droite dans un parc portant leur regard vers un très grand mât penché et arrivant à quelques mètres de leur tête, la base du mât sur la gauche.  À l’arrière un grand bâtiment de deux étages.  Légende en noir et blanc sous l’image.

Aurora Banner, édition du 7 novembre 1963.

La solidité de ce mât a été mise à rude épreuve une soirée d’Halloween en 1963 dont John Anderson se souvient :

« Un vandale débordant d’énergie (un jeune homme gâté, pourri, dont nous tairons le nom) a voulu montrer la puissance de sa petite voiture de sport.  Il a attaché une corde au sommet du mat devant la scène et l’a fait plier, lui faisant presque toucher le sol. »

L’abri d’orchestre a également été le lieu de rendez-vous pour des activités illicites.  Jusqu’au début des années 1960, Aurora était une « ville sèche », la vente d’alcool y étant interdite.  Les gens voulant continuer à boire de l’alcool, un trafiquant local en a profité et l’abri d’orchestre a servi de lieu de rendez-vous pour les résidents désirant acheter des spiritueux.

Clip audio avec transcription: “Le trafiquant d’alcool de l’abri d’orchestre”