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Conséquences et chagrin

La première page du journal personnel de Robert M. Rylatt. On y voit une image dessinée et coloriée à la main d’un paysage montagneux et, sous celle-ci, du texte écrit à la main à l’encre noire.

Première page du journal de Robert M. Rylatt

Rylatt dut continuer à travailler avec les mutinés jusqu’à ce que des officiers reviennent au camp, trois mois plus tard. Il nota, le 29 juin 1872, que le groupe qui quitterait les lieux laisserait derrière lui « les pires des mécontents : Reilly, Roberts, Reynolds et Jackman ». On laissa aux mutinés assez de nourriture pour qu’ils se nourrissent jusqu’à l’arrivée d’une file de mules qui les emmènerait à Wild Horse Creek, où on les laissa. Rylatt apprit plus tard que Reilly et Roberts avaient des antécédents criminels. Cela a ensuite été confirmé par Jackman qui dit que pour travailler pour le Canadien Pacifique, il était nécessaire de fournir « une attestation de bonnes mœurs ». Parlant de membres de l’équipe, il a ajouté : « Il a été en mesure de fournir la sienne, comme l’a été un autre homme qui a dit aux autorités qu’il venait de sortir de prison ».

La couverture du livre Blazing the Trail through the Rockies: The Story of Walter Moberly and His Share in the Making of Vancouver. La couverture est verte, et décorée d’un portrait ovale de Walter Moberly.

Blazing the trail through the Rockies: the story of Walter Moberly and his share in the making of Vancouver by Noel Robinson and the old man himself (Ouverture de la voie traversant les Rocheuses : l’histoire de Walter Moberly et de son rôle dans la création de Vancouver, Auteurs : Noel Robinson et le vieil homme en personne)

Rylatt a aussi noté : « Dans le cas de Roberts et de Reilly, je me suis dit qu’ils méritaient ce qui leur arrivait… En ce qui concerne les deux autres [Jackman et Reynolds], j’étais désolé, désolé qu’ils aient pu être si bêtes. Reynolds ne valait pas grand-chose, de toute manière, mais il était relativement âgé; et Jackman avait été sapeur et il avait une femme et des enfants ».

Jackman retourna à New Westminster le 10 août 1872 à bord du bateau à vapeur Onward en partance de Yale. Sarah avait donné naissance à leur cinquième enfant, Ellen Anne, pendant qu’il travaillait avec l’équipe d’arpenteurs du CP. Ellen Anne était morte d’une inflammation des poumons en juin 1872, à l’âge de cinq ou six mois, et Philip ne l’a donc jamais connue.

Coupure de presse du numéro du 10 août 1872 du Mainland Guardian où Philip Jackman est nommé parmi ceux qui se sont rendus de Yale à New Westminster à bord du bateau à vapeur Onward.

Coupure de presse du Mainland Guardian parlant du bateau à vapeur Onward