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Tout a commencé avec Tomy Messervier, le « roi de l’accordéon »

Avant que de jeunes passionnés ne puissent apprendre l’accordéon aujourd’hui, il a fallu des défricheurs, des précurseurs! Mais qui sont-ils? Pour le savoir, il faut revenir en arrière, au moment où l’accordéon diatonique s’ancre dans la culture magnymontoise. Instrument arrivé au Québec au milieu du 19e siècle, devenant populaire dans les années 1890, il est présent à Montmagny dès le début du 20e siècle.

Nous savons que Joseph Messervier, surnommé « Tomy, le roi de l’accordéon », se distingue rapidement par sa maîtrise de ce nouvel instrument. Ce pionnier a une influence significative sur la pratique de l’accordéon dans les familles et à travers la région. Joueur prolifique et réparateur d’accordéon renommé, il inspire un grand nombre de musiciens. Écoutez Marcel Messervier nous parler de son métier et de la passion qui l’anime, du métier qu’il a appris de son père à la lueur de la lampe à l’huile :

Photographie en noir et blanc prise à l’extérieur, on aperçoit trois générations de la famille Messervier.

Photographie de Joseph, Marcel et Marcel fils, vers 1970-1975

Écoutez l’entrevue avec sa transcription (FR).

De père en musicien

Photographie en noir et blanc de Marcel Messervier. Il est vêtu d'un veston raillé et d'une cravate à motif. Deux personnes en complet et cravate se tiennent debout derrière lui.

Marcel Messervier, 1989

Joseph Messervier a une grande influence au sein de sa famille. Son fils, Marcel Messervier, surnommé le « Wayne Gretzky » de l’accordéon, devient l’un des grands accordéonistes de la région en apprenant tout petit à jouer auprès de son père. À sept ans seulement, il donne un premier concert à l’hôtel de ville de Montmagny! Il joue pour le président des États-Unis Ronald Reagan et devient un important facteur d’instruments, c’est-à-dire qu’il les fabrique. Cette passion familiale pour la musique est également communiquée à son fils Marcel, pianiste. La famille Messervier a énormément composé de pièces du répertoire musical et alimente encore aujourd’hui celui consacré à la danse, dans la région et ailleurs au Québec. Les instruments qu’ils ont conçus étaient souvent fabriqués spécialement pour les soirées dansantes et avaient une excellente propulsion sonore. Écoutons André Labonté nous en parler :

Écouter l’entrevue avec sa transcription (FR).