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La forêt, cette véritable mine d’or!

Dessin noir et blanc représentant deux conifères en avant-plan, devant une forêt de conifères en arrière-plan.

Forêt noire. Dessin au crayon de plomb par Michel Villeneuve (2009).

Une scie à archet faite d'un cadre de bois qui tient lame dentelée ajustable par un système de vis.

Une scie à bûche, aussi appelée bucksaw.

Bottes à semelle cloutée de couleur brune, au cuir défraîchi, qui remonte au genou avec de multiples oeillets.

Des bottes de draveur.

Scie munie de deux poignées ajustables et d'une longue lame dentelée, très légèrement recourbée.

Un godendard, une scie qui se manie à deux.

L’Abitibi-Témiscamingue recouvre près de 58 000 km2 de terres dont la densité de population n’est que de 2,6 habitants par km2. Une large part de ce territoire demeure donc occupée par d’immenses zones forestières. Naturellement, ces terrains boisés, principalement riches en érables, en bouleaux, en sapins, en pins et en épinettes, ont tôt fait d’attirer les compagnies forestières.

Dès 1850, les forêts de l’Abitibi-Témiscamingue étaient prises d’assaut par les bûcherons et les draveurs. D’abord au Témiscamingue, puis plus tard en Abitibi. L’industrie développe majoritairement des scieries. Une première usine de pâtes et papiers est fondée en 1918, amenant du même coup la fondation de la ville de Témiscaming.

Cette industrie emploie des milliers de travailleurs partout en région, du bûcheron au draveur en passant par le travailleur d’usine. C’est un gagne-pain important pour les colons à l’intérieur de cette économie agroforestière.

À partir des années 1970, quand l’industrie utilise plus de 5 millions de m3 de bois de la forêt régionale, on commence à comprendre que les forêts inépuisables de l’Abitibi-Témiscamingue sont un mythe : la ressource commence à manquer.

En 1990, l’industrie forestière régionale se trouve à son apogée, donnant du travail à plus de 8 000 personnes. De nos jours, en 2020, ce secteur d’emploi représente près de 300 entreprises de 1re, 2e ou 3e transformation.

Photographie couleur d'une vue générale sur un espace de débardage des billots de bois.

Débardage du bois sur la rivière Kinojévis en hiver, à la hauteur du pont de l’aéroport de Rouyn en 1970.