Passer au contenu principal

La nature, source de loisir et de savoir : chasse et pêche

Photographie noir et blanc d'un enfant en raquettes qui tient trois lièvres, des prises de chasse, en forêt.

Un garçon en raquette avec trois lièvres dans ses mains à Laferté en 1933.

En 2005, on dénombrait plus de 40 000 pêcheurs et plus de 20 000 chasseurs résidant en Abitibi-Témiscamingue. Ces activités amènent des retombées économiques considérables, et elles attirent les touristes en provenance du reste du Québec, du Canada, des États-Unis et de l’Europe.

Photographie d’un piège à ours en acier attaché par une chaîne.

Un piège à ours.

Source de revenus et d’emplois dès la fin du 19e siècle, ce tourisme amène au Témiscamingue des groupes d’Américains et d’Européens. Par la suite, on concède de grands domaines à des clubs privés, sans égard aux territoires traditionnels de chasse des Autochtones, ce qui force ces derniers à quitter leurs terres ou à devenir guides pour ces nouveaux occupants privilégiés, car ils connaissent finement le territoire. Au début du 20e siècle, on compte une vingtaine de ces clubs privés en région.

Photographie noir et blanc de voitures, sur une rue commerciale, stationnées sur lesquelles sont posées des têtes d'orignaux attachées. Une foule observe les prises de chasse.

Des chasseurs exhibent leurs « trophées de chasse » sur la rue Perreault à Rouyn.

Les plus beaux territoires sont alors réservés à ces clubs de gens plus riches, qui autorisent l’accès seulement à leurs membres. Au début des années ’70, les amateurs de chasse et pêche revendiquent un partage plus équitable et il y a même des arrestations de manifestants en pleine forêt! En 1977, Yves Duhaime, ministre du Loisir, de la Chasse et de la Pêche du Québec, annonce la fin des clubs privés. C’est ce qu’on a appelé l’opération « déclubage ».

La première liberté qu’une population doit avoir, c’est l’accès à son territoire.

– Yves Duhaime

ministre du Loisir, de la Chasse et de la Pêche du Québec en 1977
Photographie couleur d'un véhicule avec une tête d'orignal attaché sur le toit lors d'une parade. Un homme au volant regarde le photographe.

La parade lors du Festival de l’orignal de Val-d’Or dans les années ’70.